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abane ramdane Empty abane ramdane

الأربعاء 6 يناير - 13:22
C’est en ce jour de
l’année 1957 que fût assassiné l’un des meilleurs fils de la Kabylie rebelle :
Abane Ramdane à l’âge de 38 ans. Parmi les commanditaires de son assassinat,
Boussouf figure en tête de liste. (TO)



abane ramdane Abane


"Il
trace les grandes lignes du mouvement révolutionnaire et est l’organisateur du
congrès de La Soummam.
Les grandes lignes de son projet consistent à créer un État
dans lequel l’élément politique l’emporte sur l’élément militaire. Il a
également opté pour le pluralisme politique et linguistique en Algérie. Fin
politicien, son franc-parler et sa grande instruction lui valent des envieux et
il est assassiné le 27 décembre 1957, vu comme une menace pour la suite de la
révolution et pour le Front de Libération nationale.
(Extrait de l’encyclopédie Snyke.com)"


Article
de Daniel Junqua (Oct. 1985)



26
décembre 1957 - Personnage méconnu, au destin tragique, Abane Ramdane est
probablement l’homme qui a le plus marqué de son empreinte les premières années
de la révolution algérienne et lui a donné un élan décisif. Il ne fait pourtant
pas partie des "Fils de la
Toussaint", de cette poignée d’hommes qui, las des
querelles internes divisant le mouvement nationaliste et le condamnant à
l’impuissance, ont choisi, le 1er novembre 1954, d’affronter les armes à la
main la puissance coloniale.



Cet
homme austère et intransigeant, né en 1919 à Azouza en Kabylie, dans une
famille modeste, ne rejoint les rangs du Front de libération nationale (FLN),
organisation alors presque inconnue, qu’en mars 1955. La recrue est de choix.
Avec son baccalauréat, Abane Ramdane fait en effet figure d’intellectuel. Ce
diplôme, auquel bien peu d’Algériens avaient accès, ne l’a conduit qu’à un
poste de secrétaire adjoint de mairie après un service militaire accompli comme
sergent. En revanche, il est vite devenu l’un des chefs clandestins du
mouvement nationaliste. Responsable de la région de Sétif, il est arrêté en
1950 et condamné à cinq ans de prison. Il en profite pour compléter sa culture.
Lorsque Ouamrane, l’adjoint de Krim Belkacem, chef incontesté et prestigieux
des maquisards kabyles, lui demande de rejoindre le FLN, il vient à peine
d’être libéré et se trouve assigné à résidence dans son douar natal. Il
replonge aussitôt dans la clandestinité et se voit confier la responsabilité de
développer le Front à Alger.



Il
donne alors toute la mesure de son sens politique et de son talent
d’organisateur. Il met d’emblée l’accent sur la propagande et sur la collecte
des fonds. C’est lui qui rédige, le 1er avril 1955, le premier tract publié par
le FLN depuis la proclamation du 1er novembre 1954, comme c’est lui qui écrira
quelques mois plus tard le premier éditorial d’el Moudjahid (le Combattant),
journal de la révolution. Il s’emploie avec succès à amener au Front la petite
et moyenne bourgeoisie algérienne, les commerçants, les notables. Il est
l’artisan en mai 1955 du ralliement à la lutte armée des leaders modérés tels
que Ferhat Abbas, qui deviendra le premier président du gouvernement provisoire
de la République
algérienne. Il obtient aussi l’adhésion au Front de dirigeants du Mouvement
pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), le parti de Messali Hadj,
matrice du FLN, qui tels Ben Khedda et Saad Dahlab rompent ainsi définitivement
avec le vieux leader empêtré dans son rôle de personnage historique et ses
contradictions.



C’est
encore Abane Ramdane qui en décembre 1955 décide avec Larbi Ben M’Hidi et Yacef
Saadi de déclencher dans la capitale la guérilla urbaine. Au congrès de la Soummam réuni en août
1956, Abane Ramdane joue un rôle déterminant et voit consacrer ses
thèses : il obtient l’entrée dans l’instance dirigeante du Front de
"politiques" ralliés au FLN. Il fait consacrer la primauté de
l’intérieur sur l’extérieur. Alger est érigé en zone autonome. Lui-même, au
sein de la direction collective de cinq membres mise en place, se voit confier
les questions politiques et financières. Son influence est à son apogée. Au
début de 1957, la bataille d’Alger tourne au désastre. Les réseaux du FLN
s’effondrent sous la poussée des unités parachutistes du général Massu. Lardi
Ben M’Hidi est capturé puis fusillé. Yacef Saadi, "patron"des
commandos de la Casbah,
est traqué. Abane Ramdane doit fuir. Il gagne le Maroc, puis Tunis. Cet homme
d’action auquel les autres responsables de la rébellion reprochent d’avoir
déclenché inconsidérément la bataille d’Alger va alors s’aigrir dans l’exil.



Violent,
impulsif, il ne ménage pas ses critiques aux militaires, dont il dénonce les
méthodes expéditives. Il s’en prend particulièrement au colonel Boussouf, chef
de la Wilaya 5
(Oranie) dont l’adjoint n’est autre que Houari Boumediène, le futur chef de
l’Etat algérien. Il s’oppose aussi toujours avec véhémence à son ennemi juréAhmed
Ben Bella, emprisonné en France. En août 1957, lors de la réunion à Tunis du
Conseil national de la révolution algérienne (CNRA), il est mis en minorité.
Les militaires, y compris son ancien allié Krim Belkacem, se coalisent contre
lui et s’assurent du pouvoir. Abane Ramdane ne désarme pas et entreprend contre
eux, au nom des idéaux de la révolution une campagne systématique. Son action
est qualifiée de fractionniste. En décembre 1957, il est attiré au Maroc et
exécuté dans des conditions encore mal éclaircies, sur l’ordre, semble-t-il, du
colonel Boussouf. Il a trente-huit ans.



Les
dirigeants s’emploient à garder le secret sur cet assassinat. Le 29 mai 1960,
el Moudjahid annonce en quelques lignes la mort au combat d’Abane Ramdane. La
vérité ne sera connue qu’après la fin de la guerre, à la suite d’une enquête du
journaliste Yves Courrière, qui n’éclaircit pas totalement cet épisode
particulièrement tragique de la révolution algérienne.






ABANE ET LA DOUBLE STRATÉGIE
DE DOMINER LA
RÉVOLUTION

Abane n'avait ni une
orientation de gauche ni des ambitions
idéologiques, sinon celle d'étendre son pouvoir sur la révolution et
d'arracher ses leviers de commande à la délégation extérieure ; ce qui
s'est avéré dans les résolutions du congrès de la Soummam concernant
[la primauté de] l'intérieur sur l'exterieur et du politique sur le
militaire, lui même s'étant compté parmi les politiques. C'est
pourquoi [les membres de] la délégation exterieure devinrent de
simples chargés de mission. Par ailleurs il eut recours aux groupes
qui ne croyaient même pas à la révolution comme Ferhat Abbas et le
Cheikh Abbas fils du Cheikh El Houssein.

Il faut faire la distinction entre d'une part notre lecture actuelle
de l'histoire et la reconstruction des faits tels quels [avec du
recul] et d'autre part ce qui était vécu à l'époque. Je ne pense pas
qu'il y avait alors quelqu'un qui soupçonnait Abane Ramdane de quoi
que ce soit. C'était déjà un militant du PPA. En revanche Abane
avait ses propres calculs. C'est pourquoi d'ailleurs il vint [au
congrès] avec Larbi BenM'hidi. Mais après une année du congrès, nous
avons entendu une autre version des dirigeants de la révolution.
Amirouche, Krim Belkacem et Ben Tobbal insistaient sur l'existence de
liens entre Abane et la France
et l'ont accusé d'entretenir à leur
insu des liens avec l'ennemi. On a su alors qu'il était condamné à
mort par la révolution.

Le procès verbal de réunion qui s'est tenue entre moi et Amirouche et
qui existe encore avait été rédigé par Lamine Khan, et la position
d'Amirouche sur Abane y est claire. Le Moujahid Salah Zaamoum me
disait à notre retour de Tunisie vers l'Algérie qu'Abane a été
executé. Je lui répondais que je l'avais laissé à Tunis et je lui ai
demandé d'oublier ce qu'il disait car c'était faux. Mais ce qui se
disait lors de la réunion à Tunis est qu'Abane a été exécuté par
Mahmoud Cherif et Abd Allah Ben Tobbal. La lutte était intérieure au
CCE et ne nous intéressait pas vraiment.

Amirouche dit qu'Abane voulait créer une polémique à l'intérieur de la
Wilaya III et qu'il avait des relations avec un membre de la
direction
de celle-ci qui s'est rendu au colonisateur français. Pour clarifier
[Kafi qui parle], des informations sures lui sont parvenues concernant
l'existence de lien d'un membre du CCE avec l'ennemi et il rajoute
:"J'en ai été convaincu lorsque Salah Zaamoum m'a dit cela"[1].
Amirouche a clairement accusé Abane dans ce procès verbal.

ABANE ET LE TEMOIGNAGE DE LA CONDAMNATION

L'information
officielle traitant de la mort d'Abane disait qu'il
était tombé dans le champ d'honneur alors qu'il était à la tête d'une
armée qui se dirigeait vers le Nord-Constantinois et qu'il est rentré
dans un accrochage avec l'ennemi. Mais en réalité, ces accrochages
n'eurent jamais lieu. J'avais informé les dirigeants de ma Wilaya de
la mort d'Abane, qui travaillait pour son propre compte.

Je me rappelle qu'il était venu demander mon aide. Et après qu'il
avait loué mes mérites, il avait tenté de me tirer de son côté
concernant ses différents avec Krim et Ben Tobbal mais j'étais resté
neutre. Quant à ce qui se disait sur Abane , à savoir qu'il était "au
seuil de la trahison", pour ce qui est de sa condamnation à mort, ceux
que j'ai rencontrés parmi les dirigeants de la révolution niaient
cela. Tout ce qu'ils m'ont attesté est qu'il y avait des contacts
entre Abane et l'ennemi.

Abane avait des contacts secrets avec l'ennemi qu'il n'avait pas
divulgués à ses collègues dans la direction jusqu'à ce qu'ils les
aient découverts par leurs efforts et leurs propres moyens. Et c'est
là où les soupçons l'ont entourés. Ceci poussa ses collègues à le
persuader d'aller avec eux au Maroc sous prétexte de rencontrer le roi
Mohammed V. Là il fut jugé et exécuté.

--------------------------------------------------------

[1] Par "lui" et "il rajoute", Kafi fait clairement
référence à
Amirouche. Or comme Kafi semble s'appuyer sur le Procès Verbal qu'il
cite en Annexe et que vous trouverez ci-joint, il a l'air de confondre
entre les propos d'Amirouche qui ne fait que rapporter et la
déclaration du Dr Si Mohammed arrêté pour complot
contre-révolutionnaire.
الجنرال23
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الجنس : ذكر السرطان
عدد المساهمات : 1522 نقاط التميز : 7148 تاريخ التسجيل : 08/09/2011 العمر : 30 الموقع : داااااااارنااااااااااااااااااا

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الخميس 5 يناير - 18:47
جزاك الله كل خير وردة مع التحية
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