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Nuit tragique à Paris Empty Nuit tragique à Paris

الأربعاء 6 يناير - 10:18
Nuit tragique à
Paris






Sept ans après la «Toussaint rouge», trois ans après
l'arrivée du général de Gaulle au pouvoir, l'indépendance de l'Algérie apparaît
inéluctable.

Pourtant, la France
est plus perturbée que jamais par cette décolonisation qui n'en finit pas. La
guerre s'est même transportée en métropole. Il n'y a pas de jour sans que des
militants algériens soient assassinés par des militants de factions rivales,
pas de semaine sans que des policiers soient également assassinés.

La tension entre policiers français et indépendantistes algériens culmine avec
la manifestation meurtrière du mardi 17 octobre 1961.

Montée des tensions

Au cours des mois précédents, 22 policiers sont tombés en France métropolitaine
sous les balles des commandos du FLN (Front de Libération Nationale), l'un des
mouvements qui revendiquent l'indépendance des trois départements algériens.

Les syndicats de policiers réclament davantage de fermeté de la part du préfet
de police de Paris, Maurice Papon. Le 5 octobre, celui-ci demande aux
travailleurs algériens de ne plus circuler de nuit dans la capitale. Il
autorise aussi l'interpellation de tout musulman de jour comme de nuit.

Pour protester contre ce couvre-feu discriminatoire, la Fédération de France du
FLN appelle les Algériens de la région parisienne à manifester pacifiquement,
avec femmes et enfants, le 17 octobre, à 20h30, sur les Champs-Élysées. Le FLN
veut user de cette provocation pour prendre le dessus sur le mouvement rival du
MNA.

Une manifestation nocturne à deux pas du palais de l'Élysée et de l'Assemblée
nationale ! Le général de Gaulle, président de la République, y voit une
pression inadmissible sur les négociateurs français et indépendantistes qui
traitent à Évian du futur statut
de l'Algérie. Il donne carte blanche à Maurice Papon pour interdire la
manifestation et la disperser par tous les moyens. Le préfet peut dire à ses
hommes : «Désormais, vous êtes
couverts !»
Les policiers ne se le font pas dire deux fois...

Les Algériens des banlieues ouvrières, généralement de pauvre gens, tentent de
converger vers le centre de la capitale, souvent poussés de force par les
militants du FLN, les cadres du parti se gardant bien, quant à eux, de
participer à la manifestation. Les forces de l'ordre les affrontent sans
ménagement et les embarquent vers les commissariats pour les rouer de coups
plus à leur aise. Des manifestants sont même jetés dans la Seine.

Stupeur et
silence


Les historiens qui se sont penchés bien plus tard sur cet événement ont évalué
nombre de victimes entre 50 et 300. Le premier chiffre est le plus proche de la
réalité selon Daniel Lefeuvre, spécialiste de l'Algérie coloniale. La
différence vient de l'imprécision des témoignages, des exagérations (on surévalue
le nombre de corps qui ont pu dériver sur la Seine jusqu'aux écluses), des insuffisances des
enquêtes (on assimile à des victimes des personnes qui ont préféré disparaître
dans la nature),...

La presse, d'abord abasourdie, se réveille dans les jours qui suivent. L'Humanité est saisie pour avoir dénoncé
la répression. Le Figaro
lui-même, proche du pouvoir gaulliste, dénonce des atteintes inadmissibles aux
droits de l'homme.

Bien qu'informés par les journaux des excès de la répression, l'opinion
publique, les syndicats et les partis, y compris de gauche, restent cependant
sans réaction. Le souvenir de la nuit tragique du 17 octobre s'inscrit dans la
longue suite de drames et de malentendus dont sont tissées les relations entre
l'Algérie et la France
depuis la conquête.

Divisions

Dans les mois qui suivent, les tensions s'aggravent au sein du peuple français.
Le 8 février 1962, dans l'Est parisien, une manifestation des partis de gauche
contre la guerre d'Algérie et les attentats de l'OAS
se termine par la charge de la police et la mort tragique de 7 manifestants au
métro Charonne.

Attentats, répression et manifestations n'empêchent toutefois pas les
négociations de se poursuivre à Évian. Elles aboutissent au cessez-le-feu
du 19 mars 1962 et à l'indépendance de l'Algérie, le 3 juillet de la même
année.









Nuit tragique à Paris Clip_image001





Ce qui s’est passé le 17 octobre 1961 :


En 1961, la nécessité d’une solution négociée au conflit algérien
s’est imposée. Des négociations ont été officiellement ouvertes entre le
gouvernement français et le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne
le 20 mai 1961. Il est hors de doute pour les participants que les négociations
aboutiront à l’institution d’un État algérien indépendant : les
discussions portent sur les conditions exactes de l’indépendance. Et pourtant
c’est à partir de l’été 1961 qu’eurent lieu les plus terribles violences que
connut le territoire métropolitain pendant la Guerre d’Algérie. C’est cette contradiction que
met en évidence l’examen des faits qui ont conduit aux massacres du 17 octobre
1961.


En 1961, Maurice Papon est préfet de police de Paris. Nommé à ce
poste en 1958 sous la
IVème République, il y a été maintenu par le président
Charles de Gaulle sous la
Vème. Lorsqu’en 1958 M. Papon est nommé préfet, à la suite
de violentes manifestations de policiers parisiens, sa recommandation est
" l’efficacité " dont il a fait preuve lors de son mandat de préfet à
Constantine. De 1956 à 1958, en tant que préfet et IGAME pour les départements
de l’Est algérien, il a instauré un système de répression dans lequel la
torture est systématique, les exécutions sommaires courantes. Lorsqu’il est
nommé préfet de police à Paris en 1958, il répond à une campagne d’attentats
menés en métropole par le F.L.N. en organisant des rafles massives de
"Français musulmans d’Algérie ". Les violences à l’encontre de la
population nord-africaine de Paris s’institutionnalisent : le préfet de
police crée la Force
de police auxiliaire, constituée de harkis, qui pratique la torture ; il
fait ouvrir le Centre d’Identification de Vincennes, où peuvent être internés,
sur simple décision administrative, sans jugement, les Nord-Africains "
suspects". M. Papon va jusqu’à instaurer, le 1er septembre 1958, un
couvre-feu pour les Nord-africains. Boycotté par le F.L.N., il tombe peu à peu
en désuétude. Au cours des opérations de police, des internements, des rafles
et des "contrôles" par les harkis, des hommes disparaissent. De
nombreuses plaintes sont déposées, pour torture, pour meurtre ; malgré
l’accumulation de témoignages accablants, malgré les constatations de sévices
par des médecins, malgré le nombre de disparitions, aucune plainte n’aboutira.
Toute la population nord-africaine de la région parisienne souffre de ces
rafles systématiques et de la violence des harkis qui patrouillent dans les
quartiers qu’elle habite, par exemple dans le 18ème ou le 13ème arrondissement.



Ces violences s’ajoutent à la condition extrêmement dure qui est
faite par ailleurs aux travailleurs nord-africains en métropole. Dans leur très
grande majorité, ce sont des célibataires que de grandes firmes industrielles
françaises ont fait venir par contingents : la France manque de main
d’œuvre et les populations rurales d’Algérie ou du Maroc constituent une force
de travail docile. Ils vivent dans des hôtels à Paris ou dans des bidonvilles,
comme à Nanterre. La surpopulation et l’isolement forcé qu’ils subissent
tiennent à la fois à leur pauvreté et au refus des propriétaires français de
leur louer des appartements. Les Algériens " immigrés " en métropole
sont très strictement encadrés par le F.L.N. Cela signifie en particulier que
tous sont contraints de cotiser - ceux qui refusent risquent la mort.


2. D’août 1961 au couvre-feu d’octobre


En août 1961, les rafles et les perquisitions s’intensifient, les
violences et les détentions arbitraires, au faciès, se multiplient. Ce
redoublement de l’offensive policière se produit alors que le F.L.N. a cessé
ses attentats à Paris et en banlieue depuis plusieurs semaines. Les attentats
de l’O.A.S. deviennent au même moment de plus en plus nombreux, visant parfois
des hôtels où vivent des Algériens. Fin juillet 1961, les négociations entre le
gouvernement français et le G.P.R.A. ont achoppé sur la question du Sahara, la France contestant la
souveraineté du futur État algérien sur cette région. En août 1961, le
président Charles de Gaulle est prêt à céder sur cette question d’importance
pour relancer les négociations. Il entend en même temps être en position de
force pour négocier. C’est le sens de son geste lorsque, fin août 1961, il
démet de ses fonctions le Garde des Sceaux Edmond Michelet, favorable depuis
longtemps à la négociation avec le F.L.N. Il cède ainsi à la pression de son
Premier ministre Michel Debré, lequel est profondément partisan de l’Algérie
française. En renvoyant Edmond Michelet, il signifie qu’il accepte le
durcissement de la répression contre les " Français musulmans d’Algérie
".


Le F.L.N. décide, fin août 1961, de reprendre sa campagne
d’attentats en métropole. Les policiers sont visés ; onze d’entre eux
seront tués et dix-sept autres blessés de la fin août au début octobre 1961. A la suite de ces
attentats, trois organisations syndicales de policiers, dont la principale, se
constituent en un " Comité permanent de coordination et de défense "
et exigent du pouvoir des exécutions de condamnés à mort et un couvre-feu pour
les Nord-africains. A partir de septembre 1961, des rafles massives sont
organisées. Au cours de ces rafles, des personnes disparaissent. C’est aussi à
partir de septembre que l’on commence à entendre parler de cadavres de
Nord-africains retrouvés dans la
Seine. A la pression des policiers, qui parlent de " se
faire justice soi-même ", M. Papon répond par un discours sans
ambiguïté : le 2 octobre, aux obsèques d’un policier, il déclare :
" Pour un coup rendu, nous en porterons dix ", puis, plus tard, il
assure les policiers que, s’ils tirent les premiers, ils seront " couverts
". Le 5 octobre, il instaure un couvre-feu pour les " Français
musulmans d’Algérie ". Malgré les dénégations du ministre de l’Intérieur,
ce couvre-feu raciste institutionnalise la confusion entre " Algérien
" et criminel.


3. La manifestation


Le F.L.N. décide d’organiser un boycott du couvre-feu. Une
circulaire du 7 octobre met fin à la campagne d’attentats en métropole :
il s’agit par ce boycott de changer entièrement de stratégie et de renverser
l’opinion publique française. Alors que les attentats s’inscrivaient dans une
logique de clandestinité et de guerre, le boycott du couvre-feu doit prendre la
forme d’une manifestation pacifique de masse, au grand jour. La manifestation
doit avoir lieu dans tout Paris, le long des artères principales de la ville.
Tous doivent y participer, les familles entières. Les manifestants ont la
consigne de ne répondre à aucune provocation, à aucune violence ; des
cadres du F.L.N. les fouillent avant la manifestation pour s’assurer qu’ils
n’ont rien qui puisse servir d’arme. Tous les Algériens de la région parisienne
doivent participer à la manifestation, sous la contrainte si nécessaire :
il s’agit non seulement pour la
Fédération de France du F.L.N. de démontrer son emprise sur
les Algériens en métropole, mais aussi de faire exister aux yeux des Français
le peuple algérien. A l’institutionnalisation de l’arbitraire et du racisme, il
faut répondre par la revendication d’une existence politique. Les dirigeants de
la Fédération
de France estiment que la répression qui ne peut manquer de s’abattre sur les
manifestants mettra en lumière la violence du pouvoir et la légitimité de la
lutte du peuple algérien pour son indépendance.


Au matin du mardi 17 octobre, la police sait qu’une manifestation
de masse se prépare ; des cars de police quadrillent la ville, des
policiers cernent les bouches de métro aux portes de Paris, prêts à arrêter les
manifestants. Aux portes de Paris, à la sortie des métros Étoile, Opéra, dans
les couloirs de la station Concorde, sur les Grands Boulevards, les
manifestants seront systématiquement matraqués, à coups de crosse, de gourdin,
de bâton, souvent jusqu’à ce qu’ils s’effondrent. Les policiers frappent au
visage, au ventre, des manifestants qui ne font montre à aucun moment d’aucune
violence ni d’aucune résistance. Sur le boulevard Bonne-Nouvelle, au pont de Neuilly,
au Pont-Neuf d’Argenteuil et en d’autres lieux, les policiers tirent sur les
manifestants. Sur les ponts aux portes de Paris et sur le pont Saint-Michel,
des hommes sont précipités à la
Seine. En plein Paris et pendant plusieurs heures se déroule
une véritable chasse au faciès, à laquelle la population parisienne assiste et
collabore même parfois. Le préfet de police M. Papon suit toutes les
opérations et se rend lui-même à l’Etoile, pour constater leur " bon
déroulement ". Il a aussi connaissance de toutes les liaisons radio de la
police. Il sait donc que de faux messages d’information circulent selon
lesquels des policiers auraient été tués. Il ne les démentira pas.


Plus de dix mille Algériens sont interpellés. Ils sont internés
au palais des Sports, au Parc des Expositions, au stade de Coubertin, au Centre
d’Identification de Vincennes, pendant près de quatre jours. Quatre jours
pendant lesquels les violences continuent. A leur arrivée, les manifestants
sont systématiquement battus. Dans l’enceinte des lieux d’internement, on
assiste à des exécutions et nombreux sont ceux qui meurent de blessures non
soignées. Au lendemain de la manifestation, le bilan officiel est de deux morts
algériens. Il fait état de " tirs échangés " entre la police et les
manifestants. Malgré les efforts de quelques parlementaires, le gouvernement
empêche la création d’une commission d’enquête. Aucune des plaintes déposées
n’aboutira.


S’il n’est pas possible de déterminer exactement combien
d’Algériens furent tués le 17 octobre 1961 et les jours qui suivirent, il reste
que le chiffre de plusieurs centaines de morts, avancé par J-L. Einaudi dans
son livre La Bataille
de Paris à partir de l’étude de registres de cimetières, de témoignages et de
documents internes du F.L.N., est le plus vraisemblable. De nombreuses archives
administratives qui auraient été essentielles au dénombrement des victimes ont
aujourd’hui disparu. Ceci explique pourquoi le rapport Mandelkern - commandité
par le gouvernement et rendu public en 1998 - et le livre de J-P. Brunet, qui
tous deux se fondent sur les archives existantes de la préfecture de Police,
concluent à un nombre de morts bien inférieur - autour d’une quarantaine. Le
rapport Mandelkern reprend du reste à son compte la version selon laquelle des
tirs auraient été échangés entre les manifestants et la police.






Nuit tragique à Paris Clip_image002











Le 17/10/1961, le massacre
des Algériens




Il y a
quarante-trois ans jour pour jour, des centaines d'Algériens étaient fusillés,
massacrés à coups de crosse ou noyés dans la Seine par la police parisienne. Celle-ci était, à
l'époque, dirigée par Maurice Papon.



Il y a quarante-trois ans, le 17 octobre 1961,
la police parisienne a fusillé, massacré à coups de crosse et noyé dans la Seine des centaines
d'Algériens, qui avaient été appelés par le FLN à manifester pacifiquement
contre le couvre-feu décrété deux semaines avant par le préfet de police de la
capitale, Maurice Papon.
Le couvre-feu interdisait aux Français musulmans de circuler entre 20h30 et
5h30, et intervenait dans un contexte tendu: en deux mois, les commandos du FLN
avaient abattu onze policiers. Le 2 octobre 1961, Maurice Papon avait déclaré:
"Pour un coup reçu, nous en rendrons dix". "On vous couvrira,
vous serez en état de légitime défense."






"Règlements de comptes" :


Quelque 20 à 30.000 personnes avaient répondu à
l'appel du FLN. Au cours de la nuit, sur ordre et sous le regard des passants,
la police parisienne a jugé au faciès qui devait être arrêté ou tué ou battu à
mort. Selon le ministère de l'Intérieur, dirigé par Roger Frey, les violences,
des "règlements de comptes entre Algériens", font 3 morts et 64
blessés. Le président de la République Charles de Gaulle et son Premier
ministre Michel Debré couvrent Papon: "La manifestation était interdite.






Le préfet de police a reçu mission et avait le
devoir de s'y opposer. Il a fait ce qu'il devait faire", déclare le
président.
Le journaliste Claude Bourdet de France Observateur, qui avait recueilli le
témoignage de policiers la nuit même de la ratonnade, interroge Maurice Papon dix
jours plus tard au conseil de Paris. Silence de l'intéressé. La presse est
muselée, les livres sont saisis, les archives sont interdites d'accès. Aucun
responsable n'est inquiété, ni aucune procédure judiciaire engagée.

200 morts

Plus tard, les photographies d'Elie Kagan, un des rares journalistes à couvrir
les événements cette nuit-là, témoigneront de l'horreur. En 1991, Jean-Luc
Einaudi publie "La
Bataille de Paris, 17 octobre 1961" (Seuil). Lors du
procès Papon, il témoigne et relance l'affaire. L'ancien préfet de police porte
plainte en diffamation. Jean-Luc Einaudi gagne ce procès, ce qui permettra
d'établir officiellement la réalité du massacre, et d'ouvrir les archives du
ministère de la Justice,
du Parquet de Paris, des Hôpitaux de Paris, de la Gendarmerie, de la Préfecture de Police,
des Fonds d’action sociale.
Le bilan de la terrible nuit du 17 octobre 1961, après trente ans de censure
-malgré deux livres qui circulaient sous le manteau dès 1962- sera enfin
établi: 200 morts, 200 disparus, hommes, femmes, enfants. 12.000 arrestations.
2.000 Algériens envoyés dans le camp d'internement de Béni Messous, à Alger.



Rassemblement - dimanche 16/10 à 15h, Place
du Pont - en commémoration du massacre du 17 octobre 1961






Le 17 octobre 1961
alors que la guerre d’Algérie touche à sa fin, le FLN appelle à une
manifestation pacifique dans les rues de Paris pour dénoncer le couvre-feu
raciste imposé quelques jours plus tôt aux Algériens et par extension à tous
les maghrébins (obligation d’être sans cesse isolé, et interdiction aux
travailleurs algériens de sortir de 20h30 à 5h30, les cafés tenus par des
musulmans doivent fermer à 19h...)
. Cette manifestation rassemble environ
30.000 personnes.



Le préfet de police de
Paris, Maurice Papon, qui a reçu carte blanche des plus hautes autorités, dont
de Gaulle, lance, avec 7.000 policiers, une répression sanglante. Il y aura
11.730 arrestations, et peut-être plus de 200 morts, noyés ou exécutés, parmi
les Algériens.



Ce crime au coeur de
l’Etat français n’a toujours pas été reconnu alors même que les partisans de la Nostalgérie prônent la
promotion de l’oeuvre positive française durant la colonisation dans les
programmes scolaires !!!



Le 17 octobre 1961, la France du général de Gaulle
ordonne la répression criminelle d'une manifestation pacifique à
l'initiative du FLN et de la
Fédération de France dans les rues de Paris et en banlieue.
Cette manifestation visait à dénoncer le couvre-feu raciste imposé aux
"français musulmans d'Algérie".

Des dizaines voire des centaines de Français musulmans
d'origine algérienne furent massacrés en plein Paris et en banlieue par les
forces de police sur ordre du préfet Maurice Papon. Certains furent jetés à la
seine après avoir été bastonné, d'autres furent mitraillés, enfin les
manifestants qui ne purent s'échapper furent rafler pour être envoyé dans des
centres de rétention où ils furent torturés, certains furent même pendus dans
des bois. C'est la plus grande rafle depuis les rafles du Vel d'hiv
organisés avec le même savoir-faire Papon sous De Gaulle. Il montre
une fois de plus la collusion étroite entre les méthodes fascistes et
coloniales. Cette gigantesque ratonnade dans le contexte des "évènements
d'Algérie", organisé par l'Etat français, est encore à ce jour occulté.
الجنرال23
الجنرال23
الجنس : ذكر السرطان
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الخميس 5 يناير - 15:47
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